Penser l'accueil

Les besoins fondamentaux de l’enfant

            La CIDE est aujourd’hui le 1ER texte qui reconnaît les droits de l’enfant (jusqu’à 18 ans) Celle-ci démontre que tout enfant a le droit à la protection, à la prestation, et à la liberté. Les états parties sont dans l’obligation de faire respecter ces droits et à les garantir à tous les enfants dés la naissance. La CIDE met également en avant l’importance du rôle parental afin de  faire respecter ces droits. Il est donc primordial de prendre en considération l’opinion, l’identité et la vulnérabilité de l’enfant.

Développement de l’enfant

En effet, la période de l’enfant jusqu’à ses 6 ans est décisive pour son développement à venir. L’enfant a divers besoins fondamentaux auquel un adulte référent doit y répondre (besoin de stabilité, continuité relationnelle…). En effet, la création d’un lien d’attachement procure à l’enfant une sécurité physique et psychique. Il est donc important que la personne référente aie des interactions répétées et cohérentes. Il a donc besoin de se développer au sein d’un environnement sain.

Accompagnement à la parentalité au service du développement de l’enfant

Cependant, au vu de certaines fragilités parentales, certains parents peuvent ressentir des difficultés à répondre et à identifier les besoins de leur enfant. C’est pourquoi, la protection de l’enfance et ses enjeux ont un rôle majeur à travers ces difficultés. Il est donc nécessaire de trouver un pied d’égalité entre les droits des parents et la sécurité de l’enfant. Chaque décision prise, qu’elle soit judiciarisée ou non doit être individualisée pour toute famille. Les prises en charge doivent être individualisées et singulières tout en prenant en compte l’importance de la figure parentale.

La place/l’implication des professionnels entre chaque acteur

Pour ce faire, l’implication des professionnels de la petite enfance  et la prévention mises en place doivent être de mise. Tout d’abord, il est important qu’une prévention soit effectuée dès la période prénatale afin de remarquer les fragilités de la mère durant la grossesse. Puis il est tout aussi important que les professionnels de la petite enfance soient formés à l’évaluation des signes de souffrance du bébé (évitement du regard, hypotonique, bébé trop silencieux…). Les familles d’accueil doivent être également vigilantes à tous ces signes mais aussi être soutenues notamment dans des cas d’enfants de syndrome abandonnique.

Chacun a sa place spécifique mais cela reste un travail de lien et de pluridisciplinarité. Chaque professionnel a des compétences, doit se soutenir et compléter le travail de l’autre. Il est important que les professionnels entre eux se soutiennent et communiquent.

L’accueil et l’égalité pour chaque enfant et leurs familles

Ainsi, vient s’ajouter maintenant la place de l’accueil dans l’accompagnement de l’enfant et de sa famille.  Le cadre national pour l’accueil du jeune enfant a 10 grands principes. Ces axes mettent en avant l’importance que l’enfant se développe à son rythme afin de construire sa propre identité. Les professionnels doivent être également bienveillants et formés. Un accueil de qualité doit respecter la spécificité du développement global et interactif du jeune enfant. La mise en place de lien de transition doit également être prise en compte entre les différents lieux de l’enfant (maison, école, institution…).  L’accueil de l’enfant doit être singulière et sans discrimination. En effet, la discrimination porte atteinte à la dignité de l’enfant et à son développement. Remet en question son épanouissement social et menace sa confiance en lui. 

Il importe alors dès la plus jeune enfance de sensibiliser l’enfant et sa famille à la différence pour que l’inclusion en milieu ordinaire se déroule pour le mieux.

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